Automatisme

La maison de l’automatisme

C’est sous le terme de « maison de l’automatisme » que Rexroth regroupe l’ensemble de son offre, aussi bien systèmes que solutions.
C’est sous le terme de « maison de l’automatisme » que Rexroth regroupe l’ensemble de son offre, aussi bien systèmes que solutions, dans ce domaine. Le tout en un savant mélange comprenant les développements provenant de Bosch ou d’Indramat, qui maintenant ne font qu’un.
Et dans cette maison, Rexroth commence pour les fondations par la partie Drives et Moteurs. Une famille qui voit l’apparition d’un tout dernier-né, l’IndraDrive MI, un produit intégrant à la fois la partie Servomoteur et le variateur en un seul bloc. L’ensemble intègre un codeur absolu multitour, il est IP65 et comprend ses propres leds pour visualiser les informations le concernant.
Après l’implantation sur site, il suffit de venir plugger le câble. Et là surprise, les concepteurs ont tout prévu, un seul câble suffit pour gérer aussi bien la puissance que les informations de contrôle/commande. Du coup, l’utilisateur n’a plus qu’à choisir son bus de terrain et il se retrouve avec un vrai entraînement décentralisé. De plus, il est possible de relier en série ces entraînements. D’après la firme Allemande, les coûts machines en seraient réduits de 20 à 25%.
Premier étage
Au-dessus des Drives, c’est la partie contrôle et IHM. Dans ce domaine aussi, il y a du nouveau chez Rexroth avec l’annonce d’IndraControl L. Pour l’instant, deux versions sont commercialisées les L20 et L40, qui devraient être suivies dans le temps par les L10 et L60. Elles s’interfacent toutes avec les entraînements IndraDrive.
Derrière ce nom se cache une plate-forme de commande. En fonction des versions, le processeur et la mémoire vive vont varier, mais toutes les versions comprennent des interfaces intégrées comme Ethernet, Profibus (maître ou esclave), une connexion RS232 et Sercos (pour la version L40). Soulignons que pour l’instant, aucune offre autour de Powerlink, Ethercat ou Profinet n’est prévue au programme.
Le montage se fait sur rail Din et via le bus PCI. Le contrôleur peut-être étendu par l’ajout de modules d’entrées-sorties, sachant que huit entrées-sorties sont livrées en version de base, de modules DeviceNet ou d’autres comme le comptage rapide, un codeur maître esclave…
Une mémoire Compact Flash amovible permet le transfert des programmes. Le diagnostic peut se faire via la plate-forme IndraWorks ou via un affichage en face avant.
Pour la programmation, c’est IndraLogic qui prend le relais, afin d’homogénéiser toute la gamme. C’est un outil IEC 61131-3, qui permet de programmer toutes les plates-formes, et qui autorise la programmation selon les 5 langages et dispose de bibliothèques de fonctions définies par le standard PLC Open.
En parallèle avec IndraLogic, Rexroth propose les IndraMotion, des modules spécifiques destinés à la gestion de mouvements. On y trouve par exemple le MLC, une solution pour gérer des mouvements cartésiens linéaires jusqu’à 6 axes, ou encore le module MTX dédié aux CNC.

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