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Motion & Drives

Schneider réuni ses activités variateurs de vitesse, démarreurs, servovariateurs et servomoteurs en une seule entité, sous la bannière Motion & Drives. « Et rien n’est figé » précise Jean Pierre Chardon « d’autres rachats sont tout à fait envisageables ».
Schneider réunis ses activités variateurs de vitesse, démarreurs, servovariateurs et servomoteurs en une seule entité, sous la bannière « Motion & Drives ».
Cette volonté est née suite à l’intégration de plus en plus marquée de la mécatronique dans les composants. C’est égaelment le moyen de réunir en un seul lieu STI, le joint-venture entre Schneider et Toshiba créé en 2001 pour le développement et la production des démarreurs et variateurs Altistart et Altivar ; la nouvelle entité Lexium créée il y a à peine un an, et les rachats récents de Berger Lahr ou d’Elau.
« Et rien n’est figé » précise Jean Pierre Chardon, Directeur de Schneider Electric France « d’autres rachats sont tout à fait envisageables pour compléter cette offre, il s’agira de fournisseurs spécialistes ». Il est vrai qu’au plan mondial, la phase de concentration en matière de Motion est loin d’être finie.
A la question de savoir si Schneider va regrouper toutes les gammes en une seule, la réponse est clairement de jouer sur une synergie aussi bien au niveau des développements que des forces de ventes. Mais les différentes marques restent en place, on assiste même à des regroupements de lignes de produits. Sous la bannière Berger Lahr se rangera désormais l’ensemble des offres de moteurs pas à pas.
L’objectif est également de dépasser le marché du Motion Control et de l’industrie en se positionnant sur les créneaux des infrastructures et du bâtiment, que ce soit pour les applications de climatisation ou de traitement des eaux. C’est ainsi que vient d’être présenté l’ATC21, un produit typiquement dédié au marché du HVAC.
Bien qu’aux frontières de la commande numérique, l’entité Motion & Drives restera à distance de ce créneau dans lequel Schneider était présent avec Num cédé il y a quelques mois. « Un marché dans lequel nous n’étions pas suffisamment bien placé, Num n’était pas en phase avec l’objectif du groupe qui est d’être au moins dans les trois premiers mondiaux. Continuer nos investissements dans la commande numérique aurait mobilisé beaucoup de ressources pour avoir une chance de redresser la barre », précise Jean Pierre Chardon, Directeur Schneider Electric France.
De nouveaux Lexium
Pour bien montrer sa volonté d’implantation dans le domaine du Motion Control, Schneider annonce deux nouveaux produits les Lexium 05 et 15. Le Lexium 05 résume à lui seul le mixage inter-marques, présenté sous la marque Telemecanique, si l’habillage est bien Telemecanqiue, la motorisation provient d’Elau et une bonne partie du contrôle arrive tout droit de Berger Lahr.
Si le Lexium 05 a une étendue de 0,4 kW à 6 kW pour les variateurs et de 0,5 à 36 Nm pour les moteurs brushless, la gamme Lexium permet d’atteindre les 42,5 kW avec la programmation de 200 tâches de mouvement.
La version 15 a l’avantage d’intégrer CanOpen en standard, mais aussi la possibilité de communiquer à l’aide de cartes options en Ethernet, Fipio, Sercos, Modbus Plus ou Profibus DP. Le servo-variateur se connecte au réseau Ethernet TCP/IP par l’intermédiaire d’une carte qui lui permet d’accéder aux services de messageries Modbus. La carte intègre un switch interne permettant une topologie Daisy Chain (chaînage), un choix qui contrairement à la topologie en étoile, ne nécessite pas de recours à un hub ou un switch industriel externe.
Et pour ceux qui sont intéressés par un contrôle de mouvement proche du temps réel, Schneider reste un fervent défenseur de Sercos, mais l’adoption de Sercos III n’est pas encore avalisée.

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