Economie

La simulation et l’optimisation inondent l’industrie

Fini les calculs à la main pour
dimensionner et optimiser les process de fabrication. Désormais, ils sont
remplacés dans l’industrie par des outils de simulation et d’optimisation des
procédés (PSO). Selon la dernière étude d’ARC Advisory Group, le marché de ces
logiciels employés pour la conception générale, la conception détaillée et
l’optimisation des procédés progressera de plus de 9% par an en moyenne d’ici à
2018.

 

Depuis plusieurs
années, la compétition mondiale intensifie la pression sur les entreprises afin
qu’elles se focalisent davantage sur l’agilité et la profitabilité de leurs
opérations que sur leur croissance. Afin de réduire les coûts et d’améliorer
l’efficacité de leurs installations, ces industriels utilisent donc de plus en
plus souvent des outils de simulation et d’optimisation des procédés (process
simulation  and optimisation PSO).

 

Deux domaines complémentaires

Les PSO regroupent
deux types d’outils : les outils de simulation, destinés à reproduire
fidèlement le comportement des process, et ceux dédiés à leur optimisation. Les
premiers sont de deux types : les simulateurs d’états stationaires, qui calculent
un résultat pour des conditions données, et les simulateurs dynamiques, qui prédisent
l’état du procédé dans le temps à partir d’un état d’origine. Les logiciels d’optimisation
diffèrent de ces derniers par le fait qu’ils permettent de faire varier plusieurs
paramètres du procédé afin d’atteindre un objectif donné, par exemple un coût
optimal. ARC inclut également dans l’étude les outils périphériques issus de la
simulation, utilisés pour générer des rapports et estimer les couts des
projets, etc.

Tous les
secteurs sont concernés par l’adoption des PSO, à différents degrés. Mus par
les besoins d’optimiser les usines existantes, de gérer sa consommation
d’énergie, d’améliorer le cycle de vie des équipements, mais aussi par la
recherche d’outils d’aide à la décision et la nécessité de se plier à des réglementations
fortes, les industriels investissent ne masse dans ces outils. Selon ARC Advisory
Group, ce marché devrait ainsi connaître une progression de 9,2%  en moyenne entre 2013 et 2018, pour dépasser
les 1,23 milliard de dollars en 2018. Parmi les secteurs les plus demandeurs, le
papier, les raffineries, le pétrolier, les mines et carrières et la production
électrique devraient dépasser cette moyenne.

 

Les outils évoluent

Ces
logiciels permettent aux ingénieurs de créer des modèles utilisés pour la
conception des usines, le suivi de la performance, l’étude des
dysfonctionnements ou des améliorations opérationnelles à apporter, le business
planning et la gestion des équipements. Ils favorisent en outre la construction
d’usines numériques, clones virtuels des usines. Parmi leurs évolutions
actuelles et futures, on notera un progrès dans l’usage et la facilité
d’installation et l’emploi d’interfaces plus intuitives et compatibles avec les
écrans tactiles et les appareils mobiles. Ils facilitent aussi la collaboration
entre différentes disciplines en intégrant des outils auparavant réservés à des
spécialistes. Les technologies de cloud et de virtualisation ne sont pas très utilisées
pour l’heure mais devraient progresser à l’avenir.

 

L’intégralité
de cette étude est disponible auprès de ARC Advisory Group.

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