Le communiqué de Xavier Niel est prêt, la 5G pour le prix de la 4 G. Sans supplément.
Vous souriez, mais notez que la 5G est déjà en cours de développement. En trente ans, nous sommes passés de la 1G de 1981, à la 2G qui en 1992 nous a dispensé de fil, puis à la 3G un moyen de marier les mobiles et internet depuis 2001 – il y presque un siècle – et a ainsi permis d’inonder la terre de smartphones et tablettes.
Avec la 4G vous pouvez, théoriquement, visionner des films en haute définition ou télécharger ultra-rapidement. Si ces outils sont installés sur vos sites industriels, vous recevez l’information qu’un capteur ou un actionneur est en panne en temps réel, ne reste plus qu’à courir pour le remplacer ou le réparer.
Et alors la 5G, ce sera quoi ? Le moyen de réparer à distance ? Malheureusement non, ce sera la solution pour répondre à une consommation de données qui continue d’augmenter sans cesse. Car les rares évolutions devraient concerner des échanges directement entre utilisateurs, pour éviter la saturation des réseaux, sur le mode des échanges en peer-to-peer, on parle désormais du ‘multi-hop’. Si votre voisin regarde un film que vous voulez également visionner, il se connectera sur votre tablette, plutôt que sur le réseau de l’opérateur.
En fait, le véritable problème, c’est que l’on nous vend du vent, ou plutôt des débits bidons. Que dès la 4G en vente, le débit de la 3G a bizarrement chuté !!! Plus personne ne reçoit à la vitesse promise, et vendue.
La 4G d’aujourd’hui permet d’arriver au 3G d’hier, guère plus. Les tuyaux sont plus gros, mais vous n’en aurez pas beaucoup plus. Normal peut-être d’être au même prix, surtout pour ceux qui veulent inonder la France de 4G, avec à peine 700 antennes !!! Les mêmes pourraient vendre dés aujourd’hui la 5G, sans antenne du tout. Où est le problème ???
Allez, bonnes vacances de fin d’année, et pensez à offrir un abonnement 5G à vos gamins, ils vont adorer.
