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Non, l’alunissage d’Apollo 11 n’était pas un canular. La preuve.

La photo, prise il y a 45 ans, montre un Aldrin trop lumineux devant la forme sombre du module lunaire derrière lui. C’est une bonne photo. Trop bonne pour certains théoriciens du complot.

Leur argument: parce que le soleil est derrière le module lunaire, et Aldrin est dans son ombre, donc Aldrin a dû être éclairé par une autre source que le soleil. Peut-être dans un studio photo.

Le soupçon a la vie dure, et c’est Nvidia qui jette un pavé dans la marre près d’un demi-siècle plus tard en prouvant après reconstruction numérique, qu’il ne s’agit nullement d’un canular.

L’arme secrète se nomme : Maxwell, une architecture graphique conçue pour résoudre des défis graphiques et d’éclairage. L’équipe a reconstruit la scène de l’alunissage à l’aide de l’Unreal Engine 4, un moteur de jeu. Ils ont simulé la façon dont les rayons du soleil, venant de derrière l’atterrisseur, rebondissent sur la surface de la lune, et sur le costume d’Armstrong, afin de se concentrer sur Aldrin à sa descente de l’atterrisseur.

Pour bien comprendre, il est utile de connaître le fonctionnement de l’une des technologies clés de Maxwell – le Voxel-Based Global Illumination, ou VXGI qui permet une représentation de la façon dont la lumière rebondit d’un objet à un autre en temps réel.

Pour ce faire, VXGI découpe la géométrie d’une scène en plusieurs milliers de petites boîtes appelées "voxels", ou pixels 3D. Chacun des six côtés de chacune de ces boîtes est analysé pour déterminer son opacité (son degré de transparence) ainsi que son emittance (combien, et de quelle couleur, la lumière qu’elle reflète d’autres objets dans la scène).

VXGI a permis de reconstruire la façon dont la lumière se déplace autour du site d’alunissage d’Apollo 11. L’ensemble de ces boîtes permet de saisir tous les rebonds de lumière d’un objet à un autre.

Pour recréer l’alunissage, l’équipe a étudié les rivets sur l’atterrisseur lunaire, ont identifié les caractéristiques de la poussière de la surface lunaire, mesurer la réflectivité des matériaux utilisés dans l’espace pour les combinaisons des astronautes.

C’est au cours de cette recherche, qu’ils ont découvert un indice important. Un clip vidéo qui montrait Aldrin descendant l’échelle avec une tache lumineuse qui semblait se déplacer à chaque fois que la caméra bougeait.

En simulant les conditions à la surface de la Lune lors de l’alunissage, les chercheurs ont vu comment Aldrin a été éclairée par la lumière réfléchie par la surface de la Lune et par la combinaison spatiale d’Armstrong.

Ils ont reproduit la façon dont la lumière illumine Aldrin au moment précis où Armstrong a pris sa photo. Mais les sceptiques avaient d’autres arguments comme des photos du site d’alunissage qui ne montrent pas d’étoiles. La raison pour laquelle les étoiles ne sont pas visibles est le réglage du temps d’exposition de l’appareil photo sur la surface de la Lune, Nvidia a été en mesure de les trouver en changeant numériquement l’exposition sur les clichés pour les révéler.

Enfin, une nouvelle théorie du complot démystifiée !

Et pour nous automaticiens, la folie de bonhommes partant dans une navette chargée d’un niveau d’automatisation inférieur à celui d’un smartphone actuel, prouve que parfois le plus simple reste aussi efficace, que le plus complexe.

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